Résidence d’écriture avec Roland RUGERO et Marie Darrieussecq

Du 4 au 7 Mai 2016, Ishyo Arts Centre et l’Institut Français du Rwanda ont organisé une résidence d’écriture à Gisenyi dans l’ouest du Rwanda avec des jeunes auteurs de la sous-région (Rwanda, Burundi et la R.D.C). La résidence avait pour thème « du réel à la fiction, de l’écriture journalistique à la fiction». La résidence était animée par le Burundais Roland RUGERO, l’auteur de BAHO et la française Marie DARRIEUSSECQ, auteure de « Truisme ».

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Pourquoi écrivons-nous ? interrogea Roland RUGERO. Chacun de participants avait répondu à cette question. Faire sortir mes idées avait répondu NZAMBAZA Vivine. Par la passion, instruire, pour passer un message avait répondu Féfé Kalume. Pour ne pas me retrouver en enfer, dit Freddy SABIMBONA. Pour changer les jours impies en jour meilleurs, ajouta KANYANA. Exprimer ma liberté absolue, déclara Obed TEMBA. Partager mes idées, dit BUTERA Yvan. Parce que je suis poussé, répondit GANZA Moise. Raconter une histoire, dit TUYIZERE Jean Pierre. Me montrer comme dans un miroir, dit GASAKE. Développer la culture de lecture, ajouta Gilbert IRADUKUNDA. Par urgence, dit Roland RUGERO. Puis vint le moment où tout le monde parlait du livre qui l’avait ému dans le passé. Roland dit aux participants que l’écrivain est appelé à se mettre à la place de son lecteur. La compétition est forte. Il faut travailler la langue.

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Les participants ont fait l’exercice animé par Roland RUGERO sur la perception du détail. Ils ont décrit une scène au marché, puis dans l’église. Ils ont aussi décrit un fou/une folle. Puis ils ont coécrit un récit en groupe de quatre. L’exercice était d’écrire une phrase qui sera complétée par un autre participant.

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Les participants ont aussi raconté à la première personne du singulier « Je » leur première rencontre avec un/une Muzungu (un blanc/une blanche).
Marie DARRIEUSSECQ leur a fait choisir par hasard trois objets et le choix est tombé sur une poupée de la momie égyptienne, une bouteille d’eau minérale NIL, et le nom Kanyana. L’exercice consistait à construire un récit en employant deux de ces mots/objets. A la fin ils ont raconté leur souvenir d’enfance.

Ishyo Team

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